Du 28 novembre au 20 décembre 2014, l’exposition Paris-Saclay, le futur en chantier(s) présentait un point d’étape du projet dans l’ensemble de ses dimensions scientifiques, économiques et urbaines. Marquant un moment clé, à l’heure de la création de l’Université Paris-Saclay et de l’engagement de phase opérationnelle du campus, elle s’est ouverte par trois jours de conférences et tables rondes.
— La scénographie
L’enjeu était de concevoir une exposition accessible à un très large public : un enfant, un adulte, un économiste, un scientifique, un architecte, un agriculteur devaient tous trouver dans ce grand projet complexe les informations qui les intéressent.
La représentation s’appuyait sur une large palette d’outils - textes, plans, photos, collages, schémas, perspectives... - qui par leur complémentarité permettaient d’appréhender la transformation d’un territoire si vaste et si riche. Il s’agissait d’inviter le visiteur dans la dynamique de ses enjeux, de ses acteurs, de ses temporalités, de ses multiples échelles d’intervention.
Pour cela, la scénographie donnait à voir de façon combinée ce qui existe déjà et le brillant avenir promis au Plateau : la fresque, la frise chronologique, la maquette et les projections, tous montraient l’histoire et ce qui est prévu ou possible. Les projets étaient présentés depuis plusieurs points de vue, d’en haut comme le voit le décideur, et d’en bas comme le voit le piéton.
L’ensemble des éléments exposés était également choisi en relation avec le lieu - La Maison de l’architecture en Ile-de-France - lui-même exemple de combinaison respectueuse de passé et de présent. Leur disposition suivait le même principe : des structures autonomes qui communiquent avec les différents espaces du couvent des Récollets.